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Les élèves des Artisans de la Fiction donnent leur avis

En six ans d’existence, les Artisans de la Fiction ont formé des centaines d’élèves… Certains ont accepté de revenir avec nous sur leur parcours. Claire, Didier, Rachel, Franck, Flavien et Emilie sont des élèves et anciens élèves des Artisans de la Fiction, le temps d’un stage ou lors de plusieurs années de cycles. Ils nous confient leurs expériences sur l’apprentissage de l’écriture et leurs avis sur les ateliers des Artisans de la Fiction.

Pour écrire, faut-il avoir un don ?

Ce qui motive tous nos élèves, c’est bien sûr l’envie d’écrire. Mais la feuille blanche peut parfois être paralysante. Par quoi commencer ? Faut-il avoir toute l’histoire en tête avant de la coucher sur le papier ? Ou l’inventer au fur et à mesure de l’écriture ? 

Pour Rachel, une chose est sûre : écrire, c’est long. Alors à quoi bon y passer des heures si on n’est même pas sûr que ça aboutisse à quelque chose de lisible ? Et ce n’est pas Claire, professeure de français au collège, qui la contredira : « Quand on passe ses journées à étudier la littérature, on ne se sent pas légitime à écrire. On se demande vraiment ce qu’on peut faire, nous, à côté de ces génies de la littérature. ».

Didier, quant à lui, a commencé à écrire à la retraite. Après quelques nouvelles, il décide de se lancer dans l’écriture d’un roman : « J’ai commencé par le début, sans aucune méthode, en espérant arriver à la fin. Je me suis vite rendu compte que c’était un exercice complètement différent des nouvelles que j’écrivais jusque là… Et surtout, que je n’y arriverais pas seul !». Mais c’est Flavien qui résume le mieux les doutes que l’on peut ressentir en se lançant dans l’écriture de fiction :

« Avant d’arriver aux Artisans de la Fiction, j’avais un rapport à l’écriture laborieux… C’était très compliqué parce que je voulais écrire depuis des années. J’essayais différentes choses, mais j’avais l’impression que j’en étais toujours au même point. Je me suis inscrit à plusieurs concours pour m’obliger à écrire, pour progresser. Mais je n’avais aucune méthode, et même si j’arrivais à écrire 50 pages, à la fin ça n’avait ni queue, ni tête, et c’était extrêmement frustrant pour moi. »

Flavien

Alors, comment surmonter ses blocages ?

En apprenant les techniques de narration ! Le déclic est venu pour Claire après avoir suivi plusieurs ateliers d’écritures. Si elle y apprend à développer son imagination, elle n’a pas l’impression de progresser : « Il me manquait la technique. Je sais déconstruire un roman, c’est mon métier. Mais construire est plus complexe. Je voulais qu’on me montre concrètement comment faire. ». Même constat chez Flavien. Il tente d’apprendre seul en lisant des manuels d’écritures, notamment L’Anatomie du scénario de John Truby. Mais s’il comprend les techniques, il ne sait pas par où commencer… Il lui faut l’avis d’un formateur des Artisans de la Fiction.

Franck, qui habite Poitiers, cherche tout d’abord une formation dans sa région. Ça fait presque 20 ans qu’il « gribouille », comme il dit. Ingénieur de formation, l’écriture est pour lui un moyen de se vider la tête. Il suit donc une formation sur la narration documentaire à Angoulême. Et si c’est très intéressant, ce n’est pas exactement ce qu’il recherche…

Pour Emilie, la démarche est différente. L’écriture, c’est son métier. Elle est journaliste, rédactrice en chef d’une revue bimensuelle et elle travaille dans l’édition. Son quotidien, c’est d’écrire des articles, superviser la rédaction du journal et donner son avis sur des manuscrits. Un jour, elle ressent le besoin d’écrire pour elle-même, de sortir des contraintes professionnelles.

« Je cherchais un espace personnel d’écriture. En cherchant sur internet, j’ai découvert les Artisans de la Fiction. J’ai appris qu’on pouvait se former aux techniques d’écritures, et ça m’a semblé parfait car ça remplissait un double objectif : écrire pour moi, et apprendre des compétences utiles dans mon métier. J’ai suivi le Cycle Artisanat de l’écriture pendant 3 ans dans le cadre de la formation professionnelle continue. J’y allais une journée par mois sur mon temps de travail, et c’était financé par l’AFDAS. »

Emilie

La question du formatage ?

Si, comme Emilie, la plupart de nos élèves nous trouvent sur internet, ce n’est pas le cas de Didier : tombé par hasard sur la vitrine après un repas entre amis Il trouve alors la solution à son blocage : « En voyant les affiches, je me suis dit que c’était exactement ça que je cherchais. J’ai tout de suite pensé que ça pouvait répondre à mes besoins. Trois jours après, j’étais inscrit en Cycle ».   

Pour ses amis, il court le risque du formatage ! Si tout le monde apprend les mêmes techniques d’écriture, alors il n’y aura plus aucune originalité. Surtout si ce sont des techniques anglo-saxonnes, issus d’un autre contexte culturel. Impossible de savoir sans essayer ! Au bout de quelques séances, Didier est rassuré, voici son avis sur les Artisans de la Fiction :

« Dès que j’ai commencé avec les Artisans de la Fiction, j’ai été tout de suite rassuré. Pourtant, j’ai reçu des conseils musclés ! Dès la première séance, on nous a expliqué comment rendre le texte intéressant pour le lecteur, mais on ne nous a jamais dit comment écrire. Donc je ne pense pas qu’il y a de risque de formatage. »

Didier

La crainte d’un stage planplan  ?

Rachel a aussi des inquiétudes en découvrant le site des Artisans de la Fiction. Elle ne sait pas si la méthode va lui convenir. Avant de s’inscrire en Cycle Artisanat, elle prend donc un rendez-vous personnel avec les formateurs : « J’avais besoin d’avoir au moins une discussion pour savoir qu’elles étaient les méthodes, comment ça aller se passer. C’était vraiment important pour moi. ». Franck, quant à lui, ne s’est pas posé la question en s’inscrivant en Stage – Ecrire un roman : les outils de la narration littéraires. Ce qu’il redoute, c’est que le stage soit « plan-plan » :

« J’avais un peu peur que le stage soit « plan-plan », mais pas du tout ! C’était très dense, je ne voyais pas les journées passer. Chaque jour, on allait un peu plus en profondeur pour comprendre la mécanique. J’avais lu quelques manuels d’écritures avant, mais entre lire seul chez soi, et avoir quelqu’un qui vous montre… J’aurais aimé faire ce stage il y a 20 ans. J’aurais gagné beaucoup de temps. »

Franck

Donc, concrètement, comment ça se passe ?

En arrivant aux Artisans de la Fiction, Claire avait besoin d’apprendre à intéresser les lecteurs. « J’écrivais pour sortir tout ce que j’avais dans la tête. Une idée en entraînait une autre, c’était infini. Mais les idées, ça ne suffit pas, ça ne donne pas une bonne histoire. ». Elle avait besoin qu’on lui donne les outils pour construire son récit. Pour Rachel, le fait d’avoir un manuel qui les regroupe est un plus pour apprendre.

Voici son avis sur les Artisans de la fiction :

« Le manuel regroupe les exercices et les fiches récapitulatives. On s’en sert en séance, et aussi pour les exercices à la maison. C’est utile pour se rafraîchir la mémoire quand on a des doutes ! »

Rachel

Flavien est actuellement en 3ème année de Cycle Artisanat, et il a aussi suivi un Stage – Préparer et construire un roman. Il les compare de la manière suivante :

« Le stage était très dense. C’est parfait pour obtenir rapidement une large palette d’outils. Pendant le Cycle, vous avez des exercices à faire entre les séances. Ça permet d’apprendre en répétant. Il faut choisir en fonction de ce qui vous convient le mieux. ».

Flavien

Dans le stage et dans le cycle, il a particulièrement apprécié le fait d’être en petit groupe car cela crée de l’émulation.

En ce qui concerne Emilie, le plus important est de réaliser que l’écriture est un artisanat : 

« Pendant les séances, on échangeait avec le groupe des critiques constructives sur les points techniques. Bien sûr, on avait aussi les retours des formateurs. Ça nous obligeait à expérimenter, à refaire, à améliorer. Pour comprendre, il ne faut pas que la théorie, il faut aussi la pratique. L’écriture c’est la réécriture. C’est un artisanat. Le premier jet n’est jamais le bon, et c’est tout à fait normal ! Ça fait du bien de l’apprendre. » Emilie

Emily

Est-il facile de mettre les techniques d’écriture en pratique ?

Pour ce qui est de la réécriture, Franck partage l’avis d’Emilie : il est nécessaire de retravailler ses textes. D’ailleurs, il le fait toujours : « La première version de l’histoire me vient toujours par bouffées. Ce que j’ai appris aux Artisans de la Fiction me sert pour les retravailler. Je vois mieux les faiblesses, et surtout, je sais comment les améliorer ». Pour Didier, le Cycle a été une prise de conscience :

« Ce que j’ai découvert, c’est qu’écrire un livre demande un travail colossal ! Si je comptais mes heures, je crois que je dirais que ça m’a pris au moins trois ans de travail. »

Didier

Claire, quant à elle, se sert également de sa formation aux Artisans de la Fiction dans le cadre de son travail :

« En cycle, on voit à quel point les écrivains transposent leur vie dans leur récit, et surtout, à quel point ils travaillent. C’est ce que je montre à mes élèves. Je leur apprends que les écrivains, c’est des travailleurs ! De gros travailleurs ! Je vois bien que je les intéresse beaucoup plus qu’avant

Claire

 Avant de commencer le Cycle Artisanat, Rachel n’osait pas écrire de peur de ne pas arriver à finir. Depuis le début de la formation, elle a commencé un travail d’écriture personnel :

 « Le cycle me permet d’apprendre les bases de l’écriture. J’écris des textes depuis que j’ai commencé. Ce qui est frustrant, c’est que je me dis parfois que je ne fais pas comme il faut, car je n’ai pas encore abordé tous les points techniques vu que je n’ai pas fini la formation. Mais ça m’a donné confiance en moi, et j’écris avec les méthodes que j’ai déjà. »

Rachel

Et aujourd’hui, où en sont-ils ?

Rachel poursuit sa première année de Cycle Artisanat. Franck continue d’écrire en parallèle de son travail. Flavien, quant à lui, est en deuxième année de Cycle. A terme, il aimerait écrire un roman :

« J’attends la fin du Cycle. Je sens que les contours de l’histoire se dessinent petit à petit, mais c’est encore un peu faible. Je le laisse se développer avant d’écrire, je pense qu’il y a beaucoup plus à gagner à attendre car j’aurais acquis plus d’outils. »

Flavien

Emilie a terminé le Cycle Artisanat et se sert des outils dans son métier :

« Je travaille dans l’édition, donc je suis amenée à donner mon avis sur des manuscrits. La formation m’a donné des outils pour faire de retours techniques sur les textes. Les auteurs aiment bien ce genre de retours en général, car ça permet de prendre les choses moins personnellement. »

Emilie

Claire est en troisième d’année de Cycle Artisanat. Elle écrit une pièce de théâtre qui lui a été commandée par une troupe amateure. Elle envisage de poursuivre en Cycle Manuscrit pour travailler sur le roman qu’elle a toujours voulu écrire. Quant à Didier, il vient de terminer le premier tome de son roman centré sur la vie d’un personnage historique :

« Au départ, je voulais raconter sa vie de manière linéaire, du début à la fin. Dès la deuxième séance, le formateur m’a conseillé d’aborder l’histoire sous un angle complètement différent. Je pense que c’est le meilleur conseil qu’on m’a donné. Après le Cycle, j’avais un synopsis dont j’étais content et j’ai continué sur ma lancée. Je viens de finir le 1er tome, et je suis en train de construire le synopsis du 2ème tome. Je me sers des outils et de lectures conseillées pendant le cycle, comme 20 master plots de R. B. Tobias par exemple. »

Didier

Nous remercions Claire, Didier, Rachel, Franck, Flavien et Emilie d’avoir accepté de répondre à nos questions, et d’avoir partagé avec nous leurs avis sur les Artisans de la Fiction.

Nous remercions également Bérénice de Pol pour la conduction des entretiens et son travail de synthèse.

Envie d’aller plus loin ?

L’avis de nos élèves sur les formations que nous dispensons aux Artisans de la fiction vous donne envie d’écrire ? D’apprendre ? De redécouvrir une pratique dans laquelle vous esperez progresser ?

Vous n’êtes pas encore prêt à sauter le pas ?
Voici quelques pistes pour débuter votre apprentissage :

Si vous aussi, vous souhaitez laisser votre avis sur les formations des Artisans de la fiction n’hésitez pas à nous contacter par email.

 

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