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Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic


Bonjour à toutes et tous ! J’espère que cette pause estivale vous a fait le plus grand bien, et que vous avez fait le plein de belles lectures ou d’écrits palpitants !
Pour ma part, j’ai passé mes vacances à lire des livres de la rentrée littéraire, et pour le moment je dois dire qu’aucune de mes lectures ne m’a inspiré de chronique, ce qui est bien dommage quand on pense que mes deux premières chroniques étaient des livres de la rentrée dernière… Promis, je vais fouiller encore un peu !
Le livre que je vais vous présenter est sorti aux éditions Denoël en mai dernier, donc ce n’est pas si lointain, et il s’inscrit dans le genre que j’ai découvert pleinement cette année : le réalisme magique. C’est une amie qui est stagiaire chez Denoël qui me l’a chaudement recommandé, et qu’est-ce qu’elle a bien fait !
Je vous présente : Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic.


Chris Vuklisevic : nouvelle voix de l’Imaginaire français.

Une fois n’est pas coutume, je vais parler de l’autrice en premier lieu, parce que pourquoi pas, le changement c’est maintenant comme disait l’autre.
Chris Vuklisevic est née dans le sud de la France en 1992 et s’est illustrée par un premier roman de fantasy “Derniers jours d’un monde oublié” fort remarqué : il a gagné le concours que la collection Folio SF a organisé pour fêter ses vingt ans et a été publié en mai 2023 en Folio SF, et remporté le prix Elkabin.net dans la foulée. Elle a également une nouvelle publiée en 2021 dans un recueil d’anthologie “Par-delà l’horizon” aux éditions ActuSF, ainsi qu’une autre nouvelle distinguée par le prix Jeune écrivain en 2020.
À l’heure où j’écris cette chronique, on vient d’apprendre que “Du thé pour les fantômes” fait partie de la sélection pour le prix Elbakin.net.

Même si elle reste dans le domaine de l’Imaginaire, l’autrice est une touche à tout : son premier roman était de la fantasy pure (voire de la dark fantasy (cf. l’interview sur le site de la Garde de Nuit, toutes mes sources seront en bas de page)), son deuxième s’inscrit plus dans le réalisme magique et elle a déjà annoncée sur ses réseaux que son troisième livre à paraître en 2024 sera une romantasy (une romance qui se déroule dans un univers de fantasy).

Mais avant de devenir écrivaine, elle a également touché à plein de facettes de l’écriture et des métiers du livre : elle a fait ses études et travaillé un temps dans l’édition et a été rédactrice en chef d’un magazine qui parle de littérature et de culture adolescente à destination des enseignants et enseignantes et bibliothécaires (Lecture jeune), et a créé une association de relecture gratuite de manuscrits (Heptalone).

Vous pensez que c’est fini ? Que nenni ! Elle tient actuellement un podcast où elle discute écriture avec ses amies, elles aussi écrivaines, qui se nomme “Le Club où On Discute d’Écriture Sans Filtre” (dont l’acronyme est CODE SF), disponible sur YouTube et sur les sites de streaming habituels. Ce sont des émissions de plus d’une heure qui abordent à chaque fois des sujets sur l’écriture : les clichés détestés et adorés, la relecture, la réécriture etc. Comme vous pouvez vous en doutez, elles écrivent toutes dans le genre de l’Imaginaire, mais les anecdotes racontées et les conseils donnés sont universels. Chris Vuklisevic raconte notamment sa douloureuse lecture de “L’anatomie du scénario” de John Truby, car elle voulait respecter à la lettre les conseils du scénariste quoi qu’il en coûte, avant de se rendre compte qu’elle pouvait les utiliser à sa propre sauce.

Du thé pour les fantômes : une enquête intime des secrets d’une mère.

Il serait temps de vous parler enfin de son deuxième roman paru en mai dernier : Du thé pour les fantômes.
Il pleut à Nice, et vous vous réfugiez dans un salon de thé désert à l’exception d’une vieille dame derrière la caisse et d’un homme attablé. Il sent que la patronne vous intrigue, et il va vous raconter son histoire autour d’une tasse de thé, celle d’une quête pour dénouer les mystères d’une mère aux multiples facettes, accompagnée d’une jumelle passeuse d’âmes…

Un peu comme pour “Gatsby le magnifique”, Chris Vuklisevic a choisi le point de vue périphérique pour son roman : c’est un narrateur qui ne divulgue jamais son nom, qui nous raconte l’histoire de Félicité et Agonie sur les traces de leur mère. Mais la force de ce narrateur est qu’il n’est pas qu’un conteur totalement détaché de ce qu’il nous raconte : il a lui-même enquêté pour les archives sur un mystère qui entourait Bégoumas : pourquoi ce village a-t-il été déserté en une nuit, entre le 15 et le 16 août 1956 ? Puisqu’aucun vivant ne voulait répondre, peut-être que les morts allaient être plus loquaces ? Mais comme le hasard fait bien les choses (je vous rassure, il n’y a pas que le hasard), il se trouve que c’est le village natal des jumelles ! Alors en écoutant leur histoire, il réussira à remplir “ce trou de barbelés peut-être. Ou de dents très pointues” (cf. p.297 éd. Denoël, 2023). Il se permet aussi de nous donner quelques détails sur sa vie familiale et ses habitudes, comment il a rencontré les jumelles et recueilli leurs souvenirs, ce qui lui donne une dimension bien loin de l’homme de paille qu’on pourrait craindre avec un tel procédé narratif.

Et le fait que ce soit ce narrateur/conteur qui nous raconte tout permet une grande liberté dans la tension dramatique : évidemment il ne nous donne pas le fin mot de l’histoire au bout de cinquante pages, et il ajoute des explications ou des nouveaux personnages sans que ça nous sorte complètement du roman, puisqu’après tout c’est une discussion autour d’une tasse de thé fumant. Et puisque c’est un univers très onirique et proche du réalisme magique, il y a quelques subtilités qu’on a besoin de savoir pour embrasser pleinement l’univers narratif.

Mais même si c’est un narrateur externe à l’histoire qu’il nous raconte, on a accès à des thèmes et des sujets profonds et universels : l’identité, les non-dits, les traumatismes qui se transmettent de génération en génération. A travers l’histoire de Carmine, on y aborde les relations mère/fille, qu’elles soient positives ou toxiques, la quête de liberté, les origines… Dans les retours qu’on retrouve sur Internet, la majorité parlent d’un roman qui les a touché profondément (je ne vais pas vous mentir c’est aussi mon cas, ça n’étonnera pas mes formateurs et formatrices), porté par une narration certes parlée mais jamais redondante et poétique, et des thèmes qui les ont marqués.

Des personnages complexes et paradoxaux.
Il n’y a évidemment pas que les thèmes qui ont marqué les lecteurs et lectrices, il y a les personnages ! Et en vous disant que même le narrateur a eu droit à son travail en profondeur, vous vous doutez que les jumelles ne sont pas non plus toutes lisses et sans défauts.

Rien qu’avec leurs prénoms respectifs, vous vous doutez que Carmine n’a pas réservé le même traitement à Félicité et Agonie, et elles sont chacune ressortis avec quelques traumas et des systèmes de défense qui les handicapent aujourd’hui. Félicité, la chouchoute (on l’aurait pas deviné), avait un comportement toxique avec sa sœur, se rendant compte de la différence de traitement et adoptant donc une attitude presque maternelle avec sa jumelle, et l’adoptera encore au moment de leurs retrouvailles (alors que ça fait trente ans qu’elles ne se sont pas parlé). Mais à un moment, Félicité la chouchoute a eu honte de ses origines, quand elle est allé au lycée elle voulait cacher qu’elle était fille de berger, elle ne voulait plus se teindre les cheveux dans ce rituel qu’elle avait avec sa mère, et est allé jusqu’à changer son nom auprès de sa formatrice en étrange-thé.

Agonie, quant à elle, s’est isolée dans la forêt et a adoptée cette apparence de sorcière pour faire peur. Elle cherche encore sa place dans ce monde qui l’a rejeté et l’a empêché de parler à cause de sa malédiction, mais aussi des réponses sur le rejet profond de cette mère qui est allée jusqu’à oublier son existence pendant son enfance. Mais ça elle ne l’avouera que tardivement, car dans un premier temps elle rejette elle-même Carmine et se moque de sa mort. Elle a énormément de rancœur et n’arrive pas à pardonner, elle est bouffée par les non-dits (ça peut se comprendre). Et même si elle ne sait qu’à peine lire et écrire, c’est elle qui renferme beaucoup d’indices sur les origines de leur mère.

Nous avons aussi droit à un traitement approfondi sur les personnages secondaires, qui ont aussi une histoire à raconter et des décisions à assumer : on pensera aux parents de Carmine, Mélanie la formatrice, et bien sûr Carmine elle-même. Ça donne un tableau foisonnant de vie et de possibilité d’intrigue, de relations dynamiques et tout finit par entrer en résonance du début à la fin grâce à des préparations dès le début du roman, pour donner des paiements satisfaisants à la toute fin. C’est un roman structuré au millimètre près, chaque décision a des conséquences.

Un univers narratif entre réalisme et merveilleux.
Même si le roman emprunte à pas mal de genre, le merveilleux notamment, il s’inscrit plus largement dans le réalisme magique : des événements surnaturels arrivent dans un cadre réaliste, sans pour autant que ça ne pose de réel problème ou de remise en question. Ici, nous avons des cadres clairement définis : Nice et l’arrière-pays, l’Espagne aussi. Mais on y parle de fantômes, d’une sorcière qui libère des papillons qui flétrissent tout ce qu’ils touchent dès qu’elle parle ou des fleurs carnivores quand elle crache, d’une passeuse d’âme, d’étrange-thé et de troupeaux de théière, etc. L’autrice est elle-même originaire de la région, puisqu’elle est née à Antibes, et le lycée dans lequel Félicité va faire ses études pendant un temps, est le même lycée où Chris Vuklisevic a fait ses années de prépa.

Ses territoires d’écriture au sens large se transmettent aussi dans ses personnages : elle dit ainsi dans une interview pour justaword pour son premier roman, que même si elle n’est pas encore vieille et qu’elle n’est pas riche, elle a quand même pu puiser dans son expérience de transfuge de classe pour parler d’un vieux marchand riche et puissant, qui a gravit les échelons de manière fulgurante car il venait d’un milieu très pauvre. Et même si elle le qualifie de “vieil enfoiré prêt à écraser n’importe qui pour arriver à ses fins”, elle arrive quand même à avoir beaucoup d’empathie à son égard.

Pour cette fois, j’aimerais vous partager deux extraits du roman, en l’occurrence les descriptions des habitations des jumelles lorsqu’elles sont adultes, pour vous montrer l’univers narratif très riche et foisonnant que nous propose l’autrice. Nous commençons avec Félicité : 

“La porte de chez Félicité, vous avez forcément dû passer devant : elle se situe juste à l’angle du salon de thé, dans une rue de Nice qui ressemble à celle d’avant et à celle d’après. Si on tend bien l’oreille, à l’heure de la sieste, on peut entendre au loin le port et le ressac.
Le jour où je la trouve, moi, il pleut un tel déluge que la ville entière n’est qu’un tambour gigantesque. Comme aujourd’hui, en fait. Des lambeaux de nuages s’accrochent aux clochers ; on ne voit même plus les horloges qui pointent au-dessus des tuiles. La pluie vernisse les pavés d’un sirop transparent. Aux coins des caniveaux transformés en rivières, le marché a laissé des mimosas brunis et des bouts de poisson qui attirent les mouettes. L’eau coule sur les portes des chapelles, sur les grilles des boutiques, dégouline sur les poignées, les heurtoirs, les sonnettes.
Mais sur cette porte-là de cette rue de Nice, la pluie n’a rien où s’accrocher. Pas de poignée, pas de heurtoir. Pas de serrure. On n’aperçoit dans le mur qu’une enseigne qui tremble sous les rafales. Son dessin affadi pourrait se confondre avec une figure de barbier. Un pain de boulanger peut-être.
C’est une tête de mort.
Un crâne coiffé d’un haut-de-forme, une loupe devant son orbite creuse. Et en dessous, si petit qu’on doit plisser les yeux pour lire, il est écrit :

“Détective spécialisée
Fantômes, âmes en peine, esprits errants.
Entrez sans frapper”.

Cet accès-là est réservé aux spectres.
Pour vous et moi, une autre porte existe. Il faut longer le bâtiment, passer devant la fenêtre où nous sommes assis, et rejoindre l’entrée principale du palais Caïs de Pierlas.
Là, depuis le seuil, on voit le cours Saleya tout entier. Les façades rouille et sable, les volets couleurs de mer bousculée, la chapelle safran des pénitents noirs, les palmiers qui n’ont rien à faire ici mais qui plaisent aux touristes et, derrière soi, le vieux palais, qui se dresse avec son silence et sa peinture effritée. Le souvenir de gens très riches qui se sont éteints très vite et n’ont laissé derrière eux que cet immense bouton d’or fané.” (cf. p30/31 éd. Denoël, 2023).

Je m’arrête ici car nous rentrons ensuite dans sa maison, mais vous pouvez apercevoir ici comment l’autrice inclut naturellement la maison et le cabinet de consultation de Félicité, où elle reçoit des gens qui recherchent un fantôme de leur proche décédé donc, en plein coeur de Nice, et on peut même s’amuser à retrouver les lieux principaux, par exemple la cours Saleya. Et ce n’est évidemment pas le seul lieu qu’on va visiter…

Je vais maintenant vous partager la maison d’Agonie : 

“Pour vous rendre chez la sorcière, il vous faut encore quitter Nice – direction l’Italie, cette fois. Roulez vers Menton, passez la frontière, sortez de l’autoroute. Prenez les chemins qui montent vers les hauteurs.
Traversez les banlieues qui s’enchaînent, les zones industrielles, les voies de train, les lieux ni habités ni déserts où se côtoient les décharges et les villas blanches, les campings, les viaducs, les vendeurs de fontaines et de statues mortuaires sur le bas-côté, les pins qui se changent en sapins, les routes en pistes, les collines en montagnes.
Saluez sur votre passage – c’est plus poli – les bergés édentés qui vous regardent comme s’ils n’avaient jamais vu une voiture – c’est probablement le cas.
Éloignez-vous des bruits du monde. Atteignez le silence. Voilà, vous y êtes.
Les alpages s’arrêtent brutalement aux premiers arbres, très noirs, très hauts, qui se dressent comme un mur. Sous leurs épines, entre leurs troncs serrés, s’enfonce un chemin englouti par l’obscurité. C’est là que vous allez.
Le mont Bégo est sombre ; celui-ci est lugubre. On n’a pas voulu donner de nom à cette partie du massif – sur les cartes, du moins. Les gens qui vivent autour l’appellent il monte della Strega.
Si vous frissonnez, c’est normal. Tous les voyageurs qui empruntent ce sentier tremblent un peu. A cause de l’humidité, peut-être. Peut-être de la brume dont les lambeaux se déploient sur le sol. Ou peut-être des ténèbres opaques qui soudain vous entourent et de l’orée du bois qui, derrière vous, a déjà disparu.
Vous pouvez respirer : le chemin débouche bientôt sur une clairière.
Un rayon de soleil éclaire un ruisseau, un moulin à eau, une maisonnette. Des fruits et des lapins sont sculptés dans le bois du toit et des balcons. De petits cœurs trouent les volets. Sur les murs, des personnages à bretelles et chapeau sont paralysés dans d’étranges poses.
Le tableau est charmant, non ?
Il le serait sans aucun doute s’il ne se désagrégeait pas. L’herbe autour de la maison est morte. Les colombages se fissurent. Sur la peinture écaillée des murs, si vous regardez mieux, des sourires figés ressemblent à des grimaces. D’ailleurs, on n’entend rien. Aucune brise, aucun pépiement, aucun bruit hormis celui des gouttes sur les mousses.
Nous venons de poser les pieds sur les terres de la sorcière” (cf. p.77/78 éd. Denoël, 2023).

L’autrice a un univers si riche qu’elle peut nous balader où elle veut : de Nice jusqu’à son arrière-pays, en passant par la maison d’Agonie et jusqu’à l’Espagne. Lorsque le narrateur nous emmène pour la première fois dans un lieu, il aime nous raconter le chemin par où passer, ce qui nous implique bien plus dans la description à venir parce qu’on sait tout le chemin nécessaire pour arriver sur ce lieu, c’est encore plus flagrant sur la description du mont Bégo et de la Vallée des Merveilles. Si vous n’êtes pas friands ou friandes d’Imaginaire, je pense sincèrement que “Du thé pour les fantômes” pourrait vous ouvrir les portes d’un genre qui ne demande qu’à être plus exploré et popularisé par les lecteurs et lectrices.

Petit point sur la lecture audio.

A force de suivre des contenus qui parlent de livres, j’ai fini par céder aux différents placement de produit parlant de Nextory, une application qui permet d’avoir des livres audios, numériques et des magazines dans mon téléphone. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que “Du thé pour les fantômes” était déjà disponible en audio ! Du coup, en revenant d’un week-end familial, et après quatre heures de route à écouter du rock et du métal, je me suis laissé tenter pour finir mon périple avec le début du roman. Et si j’avais eu de bonnes expériences avec “Fille en colère sur un banc de pierre” de Véronique Ovaldé (lu par l’autrice elle-même) et d’autres plus banales disons, celle pour “Du thé pour les fantômes” a rendu la lecture encore plus palpitante ! J’aimerais ici remercier le travail de Clotilde Seille, qui a su retranscrire le mystère, la tension et les voix des différents personnages tout au long du roman. J’étais déjà conquise par les sujets abordés et par le style de l’autrice, et Clotilde Seille a rendu la lecture presque palpable, et j’avais un plaisir fou à continuer l’écoute. D’ailleurs, sur les cent dernières pages, je lisais le livre tout en écoutant le livre audio en même temps. Si vous n’avez jamais essayé les livres audio, je vous le recommande chaudement !

Si l’année 2022 n’a pas été si riche en roman qui m’ont profondément marqué, l’année 2023 en est foisonnante et “Du thé pour les fantômes” s’inscrit totalement dans le genre de roman que j’aimerais écrire un jour. Il est créatif et libérateur dans sa manière d’inventer un univers narratif riche et original, tout en étant ancré dans notre monde palpable. C’est un roman qui a parlé a pas mal de monde déjà, et je suis sûre qu’il peut toucher un plus large public encore, de par ses thèmes universels et profonds, ses personnages fouillés et complexes et sa plume travaillée. Il va rejoindre mon étagère de modèle d’écriture, et ne plus en bouger !

Sources :

Interview chez Elbakin (Du thé pour les fantômes)
http://www.elbakin.net/interview/exclusive/Une-tasse-de-the-avec-Chris-Vuklisevic

Interview chez La garde de nuit (Derniers jours d’un monde oublié)
https://www.lagardedenuit.com/entretien-avec-chris-vuklisevic/

Interview chez justaword (Derniers jours d’un monde oublié)
https://justaword.fr/interview-chris-vuklisevic-f6cd5f8f4570?gi=bd6abb3f7179

Interview chez syfantasy (Derniers jours d’un monde oublié)
https://syfantasy.fr/actualites/interview-chris-vuklisevic-derniers-jours-dun-monde-oublie-son-premier-roman-folio-sf-et-ses-projets/

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