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Territoires d’écriture – Harry Parker, « Anatomie d’un soldat »


Harry Parker : un romancier en prise avec la guerre

Entretien avec Harry Parker animé par Lionel Tran / Les Artisans de la fiction

Vendredi 2 juin, Les Artisans de la Fiction ont exploré le lien entre techniques de la narration littéraire, expérience personnelle, territoires d’écriture et récit de Non Fiction avec l’écrivain britannique Harry Parker.

Fils d’un militaire britannique, Harry Parker a grandi dans le comté du Wiltshire au Sud-Ouest de l’Angleterre. Après avoir étudié l’histoire de l’art à University College London, il passe un an à l’Académie royale militaire de Sandhurst, l’école de formation des élèves-officiers de la British Army. Il a alors 23 ans lorsqu’il intègre l’armée britannique, et 24 lorsqu’il se rend pour la première fois sur le front irakien, en 2007. En 2009, alors qu’il est envoyé en Afghanistan, il perd ses deux jambes sur une mine artisanale. Son premier roman, Anatomie d’un soldat, met ainsi en scène le capitaine Tom Barnes, son double littéraire lui aussi blessé en Afghanistan.

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  1. Se former à l’écriture (9 mn)
  2. Comment transformer son expérience en fiction (12 mn)
  3. Organiser son temps d’écriture (9 mn)
  4. L’intérêt d’une structure classique (8mn)
  5. Choix de point de vue, thème (9mn)
  6. Digérer son expérience avant d’écrire (12 mn)
  7. Difficultés et nécessités spécifique à l’écriture (12 mn)

Le jeune capitaine britannique Tom Barnes part en mission dans une zone de conflit. Au retour d’une patrouille nocturne, il marche sur un engin explosif improvisé et est immédiatement rapatrié en Angleterre. Débute alors un autre combat tant psychologique que physique durant lequel le héros va parvenir à surmonter « ce à quoi l’on ne pouvait survivre » grâce à l’aide non seulement des médecins, mais aussi de sa famille ainsi que de l’être aimé.
Raconté tour à tour par quarante-cinq objets – garrot, sac à main, gilet pare-balles, verre de bière, prothèse, miroir, sac d’engrais, vélo, pile électrique, basket blanche… – conçus pour assister, observer ou nuire, ce récit est un tour de force qui nous fait découvrir de manière inédite le destin et les pensées profondes des acteurs du conflit et de leurs proches, qu’ils soient patriotes ou fanatiques, cyniques ou manipulés, bienveillants ou éblouis par l’idéalisme de la jeunesse.

Remerciements à Adelaïde Fabre, directrice de la programmation des Assises Internationales du Roman

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