Dans une interview captivante, la romancière professeure de creative writing argentine Gabriela Cabezón Càmara partage son parcours, ses défis et ses perspectives sur l’écriture. En dévoilant ses réflexions sur la relation entre études littéraires et créativité, elle offre des conseils précieux aux aspirants écrivains.
L’Équilibre des Études Littéraires : Cabezón Càmara évoque l’impact de ses études en lettres, soulignant à la fois leur utilité et les défis qu’elles ont posés. Elle admet avoir dû déconstruire des idées préconçues sur la littérature, soulignant que celle-ci est une forme ouverte, en constante évolution.
« La littérature est une forme ouverte, personne ne sait où elle commence, où elle finit. »
Créativité sans Contraintes : L’auteure remet en question la nécessité d’étudier pour écrire, plaidant plutôt pour une lecture intensive. Elle encourage à l’indépendance artistique, soulignant que l’université et la littérature ont une relation, mais non une obligation.
« Honnêtement, je ne pense pas qu’il faille étudier quoi que ce soit pour écrire. Je pense qu’il faut lire beaucoup. »
L’Acte d’Invention Littéraire : Cabezón Càmara explore le défi d’inventer quelque chose de nouveau dans l’écriture, soulignant son processus créatif unique. Elle détaille la transformation d’un poème initial en un roman, mettant en avant la créativité nécessaire pour donner vie à un personnage féminin en quête de liberté.
« Il me semble qu’il est toujours nécessaire de travailler avec d’autres personnes, même si au moment de l’écriture, c’est apparemment très solitaire. »
La Musique du Texte : Pour elle, la musicalité du texte est cruciale. Cabezón Càmara exprime comment chaque œuvre nécessite une recherche constante de sa propre musique, et comment lire à haute voix et partager son travail avec d’autres crée une dynamique essentielle.
« Pour écrire des textes, j’ai besoin de sentir la musique du texte, je dois chercher jusqu’à ce que cette musique apparaisse. »
Conclusions et Conseils Pratiques : En conclusion, l’écrivaine partage ses convictions sur la démocratisation de l’écriture. Elle encourage à voler du temps pour l’écriture, à suivre ses propres inclinations, et à lire abondamment. Son message final réside dans la nécessité de prendre du temps pour soi, même au détriment des autres obligations.
« Il faut prendre un peu à tout le monde. Il est donc conseillé d’avoir une famille, un partenaire, un travail, d’être respecté. »
