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Fiers de nos élèves !

En tant que formateurs, nous sommes toujours très fiers quand des élèves et anciens élèves voient aboutir leurs projets littéraires !

 

Du côté des nouvelles 

La nouvelle est un format qui nous est très cher ! Nous avons donc été ravis d’apprendre que nos élèves s’y essayaient… avec un tel succès ! Aline-Marie Pichet et Marylaure Forget-Dugaret, publient respectivement “AVC-453”  et “Sauf le bleu” dans le recueil “Parfums d’amour” des éditions du Cherche-Midi sorti en septembre 2021. Elles ont suivi les deux premières années de la formation L’Artisanat de l’écriture, et Aline continue en troisième année ! 

Brigitte Dujon a aussi terminé dixième au concours annuel 2021 de l’Encrier Renversé, avec la nouvelle « La Dernière ligne droite ». Brigitte suit des formations aux Artisans de la Fiction depuis de nombreuses années.

Claudie Gris, qui a suivi un stage avant de rejoindre en septembre 2021 la formation Artisanat de l’écriture, a également publié une nouvelle dans un recueil collectif chez Antidata.

Laurence Neel, qui est actuellement élève du Writing Boot Camp des Artisans de la Fiction, après  3 années de L’Artisanat de l’écriture, vient de publier son premier recueil de nouvelles : Les lignes de la main, chez l’éditeur indépendant Jacques Flament. Nous vous proposerons prochainement une interview d’elle.

Et deux autres de nos élèves viennent de remporter la 1ère et troisième place du concours de nouvelles Jules Vernes organisé par le magazine Les créateurs de mondes : Rémy Sénart et Nicolas Bouchard.  Nous mettrons prochainement en ligne leurs interviews !

Et les romans ?

2022 assistera à la publication de deux premiers romans ! Tout d’abord « Les Passeurs de mots » par Chloé Dusigne chez l’éditeur belge MEO Scarlet . Puis « Muté malgré lui » d’Elise Saurel en autopublication et disponible sur Amazon et Kobo.

L’objectif de nos formations d’écriture n’est pas d’être publié à la fin d’un stage ou d’une année de cycle. Il s’agit de former suffisamment nos élèves pour qu’ils puissent aboutir un projet, et surtout aboutir au meilleur projet possible. Le but n’est pas de publier le plus rapidement mais de créer le meilleur texte possible, celui dont vous êtes encore fier(e) des années après et qui vous permet de vous créer une communauté de lecteurs !

Ainsi, certains de nos anciens élèves nous recontactent parfois des années après leur formation. C’est le cas d’Ostramus. L’auteur du passionnant Blog Écriture et imaginaire a suivi deux stages aux Artisans de la Fiction et a publié un impressionnant Traité de chronoportation.
C’est également le cas d’une des deux autrices du «Voyage d’Ombeline», Valérie Guret. Elle a suivi trois ans de formation avec Lionel Tran, avant la création des Artisans de la Fiction. Ainsi que  Louise Valmont, qui a suivi deux années de formation et qui a été accompagnée pour un projet. Louise Valmont est devenue auteure de romances aux éditions Addictives ! Nous vous proposerons cet été une interview de cette autrice à propos de son apprentissage de l’écriture.

Et n’oublions pas non plus la nouvelle gagnante du concours de Rue89 par Margaux Létang (toujours en formation aux Artisans), le roman de Jadd Hilad, « Des ailes au loin » (Prix de la première oeuvre littéraire francophone (…)), et « La Grande escapade », l’album de Clémentine Sourdais publié aux éditions Seuil Jeunesse…

Nous sommes vraiment fiers du travail accompli par nos élèves alors nous leur avons posé quelques questions pour mieux comprendre leurs processus !

Les conseils des élèves des Artisans de la Fiction

ALINE-MARIE PICHET, pour la nouvelle “AVC-453” (Editions du Cherche-Midi).

Comment avez-vous procédé pour l’écriture de votre nouvelle ?

Je suis partie d’un pitch (que j’ai eu en cours aux Artisans d’ailleurs) et puisque l’idée me plaisait, j’ai travaillé la matrice de mon personnage principal ainsi que les personnages secondaires qui, même s’ils n’apparaissent pas physiquement, ont beaucoup influencé sa situation initiale. J’ai travaillé ensuite l’univers narratif que je voulais futuriste, avec ce qui allait accompagner mon personnage dans son quotidien et les différentes fuites qu’il allait vouloir explorer. Je dirais que j’ai finalement effectué un plus gros travail préparatoire que de réécriture, puisque j’ai effectué trois réécritures au total (j’ai trois versions, sans compter les modifications à même le texte et le travail avant impression avec mes éditrices). C’est surtout par manque de temps que je n’ai pas fait plus de réécriture.

Est-ce que la formation que vous avez suivie aux Artisans vous a aidé ?

Oh que oui ! Au moment de ma participation au concours en décembre 2020, j’avais terminé ma première année aux Artisans, où j’ai appris à construire une scène dynamique et des personnages convaincants, et à manier les outils de narration pour raconter une histoire prenante et puissante. Avant de suivre la formation j’avais tendance à beaucoup broder, et j’ai fait un gros travail pour recadrer ma narration et aller à l’essentiel. Et au vu du thème « Parfums d’amour », le conseil « utilisez les 5 sens » m’a énormément aidé.

Un conseil pour participer à un concours / appel à texte ?

Bien faire attention à la date de remise des textes et prendre en compte tout le travail préparatoire et les réécritures pour ne pas se retrouver au pied du mur. Comme je l’ai indiqué plus haut, le temps m’a manqué pour effectuer les réécritures que j’aurais voulu/pu faire. Lors de mes premières participations je faisais plus attention au sujet qu’au délai, me disant que j’avais « largement le temps » et finalement je n’ai jamais eu assez de temps pour travailler mes histoires en profondeur. Et bien réfléchir à la structure en amont vous fera gagner un temps considérable, je le vois sur les nouvelles que j’écris de manière personnelle !

Et enfin : je dirai qu’il ne faut pas hésiter à tenter, prendre du plaisir sur les thèmes qu’on traite, et ne surtout pas lâcher même si les premiers essais ne fonctionnent pas !

 Dans la même veine, il vaut mieux se concentrer sur un projet plutôt de tenter d’en faire plusieurs à la fois… Autant c’est très stimulant de faire plusieurs projets différents, autant il faut, encore et toujours, faire attention au délai de remise des nouvelles.

CHLOE DUSIGNE, pour le roman “Les passeurs de mots” (aux Editions Scarlet MEO)

– Un travail préparatoire fait essentiellement de recherches et de lectures pour alimenter mon récit. Ensuite, de nombreuses réécritures…Le roman a eu au moins trois versions finales ! Il me semble que si j’avais eu des bases de Creative Writing j’aurais gagné beaucoup de temps…

– Oui, la formation a été essentielle. Elle m’a permis de remettre en cause complètement la structure de mon roman, de le simplifier, et de gagner, il me semble, en tension narrative. J’ai pu identifier les faiblesses de la version initiale et recentrer le récit sur l’essentiel, en me basant sur la matrice des personnages. J’ai ainsi supprimé deux personnages sur les quatre initiaux. A l’inverse, j’ai ajouté des passages nécessaires à l’intrigue. De même, les nombreux conseils sur le style m’ont accompagnés tout au long des travaux de réécritures.

– Je dirais de… persévérer.  

Ensuite, pour un conseil plus pratique, il me semble qu’avant d’envoyer son manuscrit à des éditeurs, il vaut mieux se demander si soi-même on est prêt à le lire et à le relire, si c’est bien le cas alors on peut envoyer, si ce n’est pas le cas, il est préférable de se remettre à la table d’écriture…

CLAUDIE GRIS (pour une nouvelle dans un recueil collectif chez Antidata)

Travail préparatoire / réécriture : la maturation s’est faite sur différents plans. J’avais un personnage depuis quelques temps dans la tête et ça a matché avec la thématique proposée. Je n’ai pas posé vraiment de choses par écrit avant, à part un leitmotiv. J’ai fait un premier jet et j’ai creusé la thématique, j’ai essayé de mettre du mouvement et de la tension.

Formation : en fait je l’ai écrite avant de démarrer la formation aux Artisans, mais le fait de participer à des ateliers d’écriture d’une manière générale m’a aidée

Conseils : là j’ai du mal à répondre, je crois que ce que j’écris est encore assez inégal et je ne suis pas très bien placée pour donner des conseils… Je crois que j’ai été portée par l’émotion du personnage et par sa voix et que c’est ce qui a fonctionné. On suit le personnage de près, j’avais un peu l’image en tête d’une caméra à l’épaule.

BRIGITTE DUJON (pour une nouvelle primée chez l’Encrier Renversé)

J’ai beaucoup appris durant les années où je me suis consacrée aux concours de nouvelles et je ne saurais trop conseiller à mes camarades de s’y soumettre, malgré (ou grâce) les (aux) blessures d’égo qu’on essuie forcément (ainsi, mon 10ème prix à l’Encrier renversé me déçoit un peu, mais pour me consoler, je me rappelle que c’est un concours difficile, auquel j’avais toujours échoué et qui reçoit un bon millier de nouvelles). Cumulé aux enseignements des Artisans, je crois sincèrement qu’on peut produire des textes respectables.

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